L’Europe est le berceau de la civilisation. Elle a une riche histoire dont elle est fière : son architecture avec la cathédrale Notre-dame, la cathédrale de Cologne, du Vatican.
Les succès de notre économie puissante provoquent l’admiration. La Bulgarie est le berceau de l’écriture cyrillique. Riche en histoire, en architecture, en monuments, la Bulgarie a des problèmes avec son économie en réorganisation et son niveau de vie.
Dans son histoire, l’Europe a toujours montré au monde ses priorités techniques. Elle a imposé avec le feu et l’épée sa croyance, elle s’est emparée de continents entiers.
Dans son histoire dramatique, la Bulgarie avait été 500 ans sous le joug turc, mais elle a gardé sa foi, son écriture et sa culture. Ce sont de grands mérites.

Je suis Bulgare et je vois le paradoxe sur la carte géographique : la Bulgarie est dans l’Europe, elle lui est liée historiquement et c’est important pour l’Europe, mais la Bulgarie n’est pas dans l’Europe unie à cause de la situation de son économie, à cause de la population pauvre et malade et des réformes qui doivent être effectuées.

L’Europe a de la chance avec ses hommes politiques.
Oui, la riche et satisfaite Europe va regarder peut-être avec plus d’indulgence vers la pauvre Bulgarie. Pour moi c’est très important qu’il y ait une espérance dans l’attitude de l’Europe à l’égard de la Bulgarie.
Je suis Bulgare et je suis fière de mon origine. Je sais que je ne suis pas différente des Européens, mais je suis chargée de la malchance historique de mon pays et avec ma situation présente. Il y a l’espérance qu’après l’association de notre pays à l’Europe, la situation va changer.
Après la chute des visas, la Bulgarie peut-être va s’intégrer plus rapidement à l’Europe. Il me reste l’assurance de voir bientôt la carte géographique avec d’autres yeux.